lundi 13 mai 2013
La Camisole de force
Une camisole de force est une veste en toile très forte destinée à empêcher une personne de se servir de ses bras. Ceux ci sont passés dans des manches fermées qui sont croisées par devant et attachées dans le dos. Une lanière (pas toujours présente) immobilise encore plus les bras par le devant. Une autre lanière à l'entrejambe empêche la camisole d'être simplement glissée par le haut.
Le Chainse
Le chainse de l'ancien français chainsil (qui désigne une toile blanche et fin de l'in ou de chanvre) est un long vêtement féminin de toile fine, porté aux 12ème et 13ème siècles, par dessus la chemise.
Le terme reste en usage jusqu'au 15ème siècle, mais une confusion s'établit avec le terme de chainsil dont il vient, et chainse désigne alors aussi la toile en elle même.
Le terme reste en usage jusqu'au 15ème siècle, mais une confusion s'établit avec le terme de chainsil dont il vient, et chainse désigne alors aussi la toile en elle même.
Histoire
D'origine latine camisia, la chemise désingne aujourd'hui un vêtement masculin en tissu léger, couvrant le buste et les bras, comportant un com et une patte de boutonnage à l'avant.
Une chemisette est une chemise à manches courtes. Un chemisier est l'équivalent de la chemise d'homme pour le vêtement féminin. Il apparaît à la fin du 19ème siècle en même temps que le tailleur féminin.
Sous l'Antiquité, l'ancêtre de la chemise est la tunique. C'est le modèle de base de tout vêtement, jusqu'au Moyen-Age. Lorsque la tradition des thermes et des bains publics, venue de l'Antiquité, disparaît, on tente de résoudre le problème de l'hygiène grâce à la chemise, conçue comme élément protecteur entre les tissus précieux des vêtements et un corps qui ne prend plus de bains... Les hommes et les femmes portent les mêmes chemises, en toile de lin, jusqu'au 12ème siècle: corps et manches coupés d'un seul morceau (patrons en croix), encolure plate ou froncée par un cordon.
Dans les classes les plus pauvres, la chemise constitue souvent l'unique vêtement.
Au 12ème siècle, elle devient plus longue pour les femmes que pour les hommes: elle fait office de jupon sous la jupe que l'on retourne pour le travail.
Au 16ème siècle, un aisance est apportée par l'utilisation de goussets placés à l'aisselle. Les chemises des femmes s'ornent de broderies blanches ou de couleurs. La chemises laisse apparaître certaines de ses parties: l'extrémité des manches se rabat pour donner naissance aux manchettes, et la partie supérieure de la chemise se prolonge pour donner naissance à l'ancêtre du col. Progressivement, certaines parties, comme les manches, deviennent amovibles afin de pouvoir être entretenues et portées séparément.
Vers le milieu du 17ème siècle, les formes masculines et féminines de la chemise commencent à présenter de nettes différences, notamment au niveau du col.
La chemise est considérée en Europe comme un vêtement très intime. Jusqu'au début du 20ème siècle, c'est l'ouvrage des dames ou des filles de la famille. Les chemises se prévoient par douzaine car on ne les lave que deux à trois fois par an, et doivent durer toute une vie.
De nos jours, on dénombre une multitudes de sortes de chemises différentes, sous diverses influences, autant culturelles qu'en fonction de l'usage que l'on en a.
Une chemisette est une chemise à manches courtes. Un chemisier est l'équivalent de la chemise d'homme pour le vêtement féminin. Il apparaît à la fin du 19ème siècle en même temps que le tailleur féminin.
Sous l'Antiquité, l'ancêtre de la chemise est la tunique. C'est le modèle de base de tout vêtement, jusqu'au Moyen-Age. Lorsque la tradition des thermes et des bains publics, venue de l'Antiquité, disparaît, on tente de résoudre le problème de l'hygiène grâce à la chemise, conçue comme élément protecteur entre les tissus précieux des vêtements et un corps qui ne prend plus de bains... Les hommes et les femmes portent les mêmes chemises, en toile de lin, jusqu'au 12ème siècle: corps et manches coupés d'un seul morceau (patrons en croix), encolure plate ou froncée par un cordon.
Dans les classes les plus pauvres, la chemise constitue souvent l'unique vêtement.
Au 12ème siècle, elle devient plus longue pour les femmes que pour les hommes: elle fait office de jupon sous la jupe que l'on retourne pour le travail.
Au 16ème siècle, un aisance est apportée par l'utilisation de goussets placés à l'aisselle. Les chemises des femmes s'ornent de broderies blanches ou de couleurs. La chemises laisse apparaître certaines de ses parties: l'extrémité des manches se rabat pour donner naissance aux manchettes, et la partie supérieure de la chemise se prolonge pour donner naissance à l'ancêtre du col. Progressivement, certaines parties, comme les manches, deviennent amovibles afin de pouvoir être entretenues et portées séparément.
Vers le milieu du 17ème siècle, les formes masculines et féminines de la chemise commencent à présenter de nettes différences, notamment au niveau du col.
La chemise est considérée en Europe comme un vêtement très intime. Jusqu'au début du 20ème siècle, c'est l'ouvrage des dames ou des filles de la famille. Les chemises se prévoient par douzaine car on ne les lave que deux à trois fois par an, et doivent durer toute une vie.
De nos jours, on dénombre une multitudes de sortes de chemises différentes, sous diverses influences, autant culturelles qu'en fonction de l'usage que l'on en a.
Inscription à :
Articles (Atom)